Paralympic Day 2022 : le compte-à-rebours vers Paris est lancé !

Posté le 04 Oct. 2022

Ce samedi 1er octobre 2022, le Paralympic Day 2022 se déroulait sur la Place de Brouckère de Bruxelles. Durant toute l’après-midi, jeunes et moins jeunes ont eu l’occasion de s’essayer à plusieurs handisports afin de découvrir l’univers paralympique.

A un peu moins de 700 jours des Jeux Paralympiques de Paris 2024, le Paralympic Day était l’occasion de mettre les disciplines paralympiques à l’honneur et de faire découvrir le mouvement paralympique au grand public. Sous un soleil timide mais bien présent, plusieurs activités étaient organisées sur la place afin que petits et grands puissent s’initier au tennis et basket en fauteuil, au goalball, à la boccia, au cécifoot, au sprint en wheeler et au handbike. Ceux-ci pouvaient également se mettre dans les roues d’une personne en fauteuil au travers d’un parcours semé des obstacles auxquels sont confrontées au quotidien les personnes à mobilité réduite.

Aux côtés de Marc Vergauwen, Président du BPC, les Echevins bruxellois Benoit Hellings et Lydia Mutyebele qui accueillaient les visiteurs ont profité de l’événement pour rappeler à quel point la pratique du sport pour tous faisait partie de leurs priorités. Les Ministres Karine Lalieux et Valérie Glatigny souhaitaient réaffirmer leur engagement au côté du BPC et des ligues régionales (LHF et GSV) mais aussi souhaiter beaucoup de succès à tous les athlètes en route vers les Jeux de Paris. Ceux-ci étaient représentés par les deux récents Champions du monde en para cyclisme, Maxime Hordies et Tim Celen. Tous se sont ensuite prêtés au jeu et ont pris part à plusieurs activités aux côtés d’autres participants.

(c) BME & Joëlle Verbeeck

Le public a d’ailleurs souvent été surpris de découvrir que d’apparence simple, la plupart des handisports nécessitaient néanmoins des compétences souvent spécifiques et qu’il était plus compliqué que prévu de circuler en fauteuil, viser les yeux bandés ou tourner en handbike.

« C’est super difficile de tenir la raquette et bouger le fauteuil en même temps », expliquait Séverine à la sortie du terrain de tennis. « C’est vrai qu’on ne se rend pas toujours forcément compte du niveau de coordination nécessaire pour faire plusieurs choses en même temps », continuait son papa, pas plus à l’aise pour renvoyer la balle lorsqu’elle n’était pas directement lancée dans sa raquette.

Certains se débrouillaient mieux sur la piste d’athlétisme miniature construite pour l’occasion : « Rouler vite c’est facile en fait, tu tournes les roues le plus vite possible. On a d’abord fait une longueur pour essayer et puis on a fait la course au retour et j’ai gagné. Par contre, rester à l’intérieur des lignes, c’est plus compliqué », racontait Jaouad, tout sourire, dont l’objectif principal de battre ses copains était rempli.

Quant au Paralympien Klison Mapreni, venu faire la promotion du goalball avec son club, il pouvait se réjouir d’avoir fait connaitre son sport à plus de quelques 400 sportifs amateurs ayant pris part au circuit d’activités et repartis casquette aux couleurs du Paralympic Team Belgium sur la tête. 

(c) BME & Joëlle Verbeeck